Elles représentent la grande majorité des urgences rencontrées.Peuvent ainsi être énumérées :
Les consultations destinées à soulager la douleur ou l’inconfort de l’animal ou à prévenir les complications, sans qu’il y ait pour autant un risque vital ou un danger de perte d’une grande fonction. Il peut s’agir par exemple d’une plaie cutanée légère ou d’un épillet dans l’oreille.
Les urgences dites psychologiques, pour lesquelles ce n’est pas la gravité du cas qui caractérise l’urgence, mais l’anxiété du propriétaire devant les troubles de son animal. Dans ce cas, le rôle du vétérinaire est d’abord de rassurer le propriétaire, puis de savoir quelle stratégie thérapeutique adopter, pour assurer les premiers soins et éviterl’apparition de complications qui, elles, pourraient constituer une urgence absolue.
Il convient de rappeler que pour le propriétaire, toute situation insolite, toute affection d’apparition brutale peut constituer une urgence puisqu’il n’est pas en mesure, en sa qualité de néophyte, d’estimer la gravité de l’état de son animal. Une certaine indulgence de la part du vétérinaire est donc de rigueur.
Les consultations de convenance, correspondant à l’utilisation du service d’urgence pour des motifs sans caractère d’urgence, mais dans des horaires convenant au propriétaire. On retrouve dans ce type de consultations une attente de disponibilité du vétérinaire de la part des propriétaires, déjà perçue en 1992 par Lingenieur.
Il peut être nécessaire de donner des limites à l’activité d’urgence, comme l’exclusion de toute consultation vaccinale, afin d’éviter les dérives et de rester disponible pour les vraies urgences.